La plage abandonnée
Capri, c'est fini
Sur la plage abandonnée
Coquillages et crustacés
Qui l'eût cru déplore la perte de l'été
Qui depuis s'en est allé
On a rangé les vacances
Dans des valises en carton
Et c'est triste quand on pense à la saison
Du soleil et des chansons
Pourtant je sais bien l'année prochaine
Tout refleurira nous reviendrons
Mais en attendant je suis en peine
De quitter la mer et ma maison
Le mistral va s'habituer
A courir sans les voiliers
Et c'est dans ma chevelure ébouriffée
Qu'il va le plus me manquer
Le soleil mon grand copain
Ne me brûlera que de loin
Croyant que nous sommes ensemble un peu fâchés
D'être tous deux séparés
Le train m'emmènera vers l'automne
Retrouver la ville sous la pluie
Mon chagrin ne sera pour personne
Je le garderai comme un ami
Mais aux premiers jours d'été
Tous les ennuis oubliés
Nous reviendrons faire la fête aux crustacés
De la plage ensoleillée
Brussels. 30 janvier. Température annoncée, -3°C.
On se lève tôt, examen ce matin.
Il fait encore nuit, on s'emmitoufle sous quatres couches de vêtements, on boit un grand café chaud et on s'aventure enfin dans les rues qui s'éveillent. Le froid nous saisit le visage, le petit vent humide nous frappe le peu de peau qu'on a osé exposer.
L'hiver est long, quand même. Les fêtes sont passées, les congés sont finis, on n'a plus cette espèce de point de mire un tant soi peu réconfortant, juste...
"c'est l'hiver".
Si je me rappelle bien , il a commencé à faire beau mi-mars l'an passé.
Ok, donc il nous reste 6 semaines à tenir...
..puis les fleurs, puis les terrasses, puis l'été.
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Je déteste l'hiver. Je me surprends à fantasmer sur l'été constamment, à compter les semaines à rebours.
Je me suis amusée à confronter mon quotidien actuel, étudiante, en session d'examens, avec les pensées qui m'animent en arrière-plan.
Face au tableau noir, je divague. Les post-it de brainstorming dessinent la plage, le tableau qui grince me rappelle les mouettes. Je rêve de paysages méditerranéens, mon eau devient cocktail.